Porter le masque en extérieur est désormais imposé de façon totale ou partielle dans environ 12 300 communes, et le sera dans les entreprises, collèges et lycées à partir du 1er septembre. « Le Monde » revient sur les raisons de cette généralisation.

Objet de toutes les polémiques depuis le début de la pandémie, le masque finit par s’imposer pour lutter contre le Covid-19. Selon le décompte réalisé par Le Monde, le port du masque en extérieur est désormais imposé dans environ 12 300 communes – plus du tiers des municipalités françaises. Jeudi 20 août, Nice est devenue la première grande ville entièrement masquée, suivie de Toulouse, le 21.

A Paris, Lille, ou Marseille, cette obligation est limitée aux secteurs les plus fréquentés. Des lieux très touristiques comme le Mont-Saint-Michel, l’île de Bréhat ou encore l’île de Ré se sont aussi résolus à l’adopter pour tenter de freiner la circulation du virus. A partir du 1er septembre, le masque sera par ailleurs obligatoire en toutes circonstances pour les collégiens et lycéens ainsi qu’en entreprise, dans tous les espaces clos et partagés.

Une généralisation rapide, mais non sans difficulté : le discours changeant des autorités sur l’utilité du masque et les règles évolutives et pas toujours très claires édictées par les villes ont parfois plongé les Français dans l’incertitude, voire le doute. Une confusion renforcée par les règles drastiques imposées à des manifestations sportives ou culturelles en plein air, quand d’autres, comme au Puy du Fou, n’y étaient pas soumises ou quand les amateurs de football pouvaient s’époumoner dans l’espace confiné des bars. Ici ou là, des réactions de refus du masque se manifestent. Et si la plupart de nos concitoyens se plient aux nouvelles règles, l’intérêt du masque n’est pas toujours bien compris.

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